Quand on marche autant on doit bien manger. Et j’ai justement des potes cuisiniers et des bons restos à essayer.

Bryani au pouletEntre le cari poulet, les steaks de thon au barbecue, la rougaille de David, et les boulettes en bord de plage… Je déguste.
D’ailleurs le biryani indien s’appelle de bryani ici !
Mais il est servi au poulet ou au poisson, pas au mouton comme un Inde (ah… mon dernier repas en Inde avait été un excellent Mutton Biryani à Bombay en très très bonne compagnie…)

Le gout est similaire mais le raita est aux concombre et aux pommes !

En fait on trouve beaucoup de plats d’origine indienne car les descendants de travailleurs indien forment une bonne partie de la population (50% d’hindous sur l’ile). Mais tout est un peu… Différent. Les rotis par exemple sont plus élastiques. On trouve des faratas, qui ressemblent à des parathas (cuisinés avec du ghee bien sur !). On trouve des restos avec des gouts très indiens (le Banana Leaf à port Louis par exemple, qui sert des menus proches des thali indiens), et des échoppes de rue avec des dhol poori. Mais tout ca à évolué en parallèle, à part.

Curry de crabeLa bouffe est globalement créole mais avec ses spécificités. David qui connaissait d’avance l’alimentation créole par des amis à été très surpris par les variations (la rougaille par exemple est plus réunionnaise, et pas moyen d’en trouver une à l’acatine/cacahuette).

Curry de crabe mium mium

De leur coté les hollandais ont importé pas mal de plantes et animaux, dont le cerf. Il est élevé sur l’ile dans des grandes réserves et chassé par loisir avant d’être préparé en curry (ça a franchement pas autant de gout que le chevreuil vosgien mais c’est rigolo comme principe).

Sinon, dans un style plus asiat (non, l’inde c’est pas vraiment asiat, c’est juste l’inde) il y a:
– le bol renversé (souvent écrit de façon approximative, le créole étant plus parlé que couché sur le papier). Une gamelle de riz avec des légumes en sauce/poulet/crevette que l’on retourne dans l’assiette (comme quand on était petits avec nos ramequins de riz), avec un gout de riz cantonais.
– le mine frite, qui, en dépit des sonorités, est juste un plat de nouilles sautées
– les boulettes.
Oh mais la boulette !Pour les boulettes, mon amour des shao mai (chine)/xiumai (vietnam du mendo)/momos (tibet) prend le pas. C’est une nouvelle variante du genre. Décliné aussi en “bouchon poulet”, c’est un genre de ravioli rempli de légume ou poulet ou mouton ou je suis sure parfois poisson (et peut être même plusieurs a la fois). On les trouve dans des bicoques en bord de plage, servis dans un bol de bouillon avec du piment. Une tuerie (vue sur la mer incluse systématiquement du coup).

Et aussi on trouve du thon qui tue. Il remplace allégrement le boeuf (cher), surtout pour les barbecue. Et beaucoup de merlin (fumé) qui remplace le saumon dans beaucoup de mes recettes.

In fine, on fait notre popotte très épicée et on mange bien presque tous les jours (il y a des moments de flemme, tout de meme).

Je voulais pas vous faire un instagram de bouffe mais… Venez plutôt manger à la case !

Curry de poisson qui tue de Steven apres une rando

Curry de poisson qui tue de Steven apres une rando

 

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