Nuit avant le départ

Après un pot de départ tranquillement arrosé de Vodka arrangée, il a fallu se tirer du lit. Pépé et Loïc vautrés dans le salon se sont extirpés de leur torpeur avec grognements. A la gare, billets en main, j’ai confié pour sept mois mon manteau à Papi, qui m’a en retour gratifié de mille recommandations de bonheur.

En route. Le TGV traverse une France tombée en léthargie dans la neige.

J’ai décollé sans heurt à Paris CDG (20kilos tout rond de bagage!).

L'avion

Mais un voyage est voué à l’échec si vous n’avez pas droit à la loi de Murphy du « Bébé dans l’avion » qui stipule que vous serez, sur chaque vol, à pas plus de 3 sièges d’un bébé qui, remplissant normalement son office, hurlera à mort au moins 90 % du trajet. Heureusement qu’il y a toujours quelques nanars pour sauver la mise.

6h30 plus tard, la nuit est tombée longuement, et nous avons atterri à Muscat (Oman). L’aéroport est un étonnant mélange de tradition et de modernité. Le Moyen Orient m’intrigue … Mais ça ne sera pas pour cette année !

Il est minuit, quatre heures à tuer avant le prochain vol, j’en profite pour croquer. Il y a des gens vautrés dans les jouets en mousse pour enfant, mais pas moyen pour moi de trouver le sommeil. Qu’à cela ne tienne, on repart, hurlements de bébé, je m’endort coincée entre le hublot et un énorme indien.

Voyageurs en attente à Oman

Complètement décalquée, l’atterrissage m’emporte dans un torrent de poussière (et une paire de Ganeshs en pierre). Sourire aux lèvres. L’école m’a envoyé un taxi, je trouve mon nom écorché dans la nuée (parmi 500m d’indiens et de panneaux), et je sors.

Taximen au kilomètre

Le souffle de chaleur me saute au visage, il doit être 9h, il fait 25 degrés. Il règne une effervescence indescriptible à laquelle je ne m’habituerai jamais.

L'accent indien, quelle rigolade

Bref. Je suis en Inde, ils roulent à gauche, et comme des malades en TATA (la marque de voiture cheap – TATA est partout, même sur la bouffe et les téléphones).

L’accent Indien est au premier abord complètement illogique. J’aurais peut être du regarder les Simpsons en VO pour entendre Apoo parler ! Enfin au bout de deux semaines j’arrive a peu près à décrypter, enfin, comprendre les vendeurs de rue reste un challenge, puisqu’en plus ils baragouinent un anglais-hindi impossible…

Il va falloir attendre le prochain épisole pour que je vous raconte mes déboires de distributeurs, le riz au petit dej, les salles de classe introuvables, les temples trop classes, les vaches qui broutent les poubelles comme en Albanie (!!!), le gazon passé au peigne fin … Gardez patience ! =p